Exodus est le dix-huitième album de Prince. Il est le deuxième album (après Gold Nigga, en 1993) à être attribué « en solo » au groupe New Power Generation. Il est paru uniquement en Europe, le 27 mars 1995, chez NPG Records / Edel.
Genèse
La constitution de ce deuxième album des New Power Generation s’inscrit dans le conflit que Prince mène contre sa maison de disques historique, Warner Bros. A ce stade, Prince avait livré à Warner deux albums sur les six attendus au contrat : Come, paru en août 1994, et The Gold Experience, que la maison de disque gardait alors en réserve pour une durée encore indéterminée.
Pour inciter Warner à éditer The Gold Experience (et ainsi se rapprocher davantage de la fin de son contrat) Prince part en croisade en mars 1995. Il met en place une tournée européenne, The Ultimate Live Experience, qui comprend un certain nombre de titres issus de The Gold Experience (et que la majorité du public ne connaît pas, du coup). Il appuie la promotion de cette tournée avec le EP Purple Medley, qui contient les hits de Prince réarrangés à la sauce NPG et qui parait chez Warner. Enfin, il distribue en Europe un nouvel album des New Power Generation, Exodus, sur son label NPG Records.
L’intérêt de faire paraître un album sous le nom du groupe est simple : Warner a systématiquement refusé toute nouvelle sortie indépendante d’un nouveau titre de après le succès mondial de The Most Beautiful Girl In The World. En faisant paraître cet album sous le nom des NPG et en le distribuant en Europe uniquement, Prince joue au chat et à la souris avec sa maison de disques historique.

Par rapport à l’album précédent Gold Nigga, il y a quelques changements de personnel. Le rappeur Tony Mosley (et les deux autres Game Boyz, Damon Dickson et Kirk Johnson) et le guitariste Levi Seacer Jr sont partis. Le groupe NPG s’est resserré autour d’un noyau de 4 personnes et ainsi c’est le bassiste Sonny Thompson qui assure les parties vocales principales. Prince apparaît sur le disque sous le pseudonyme de Tora Tora, crédité pour « la basse, la double voix, et d’autres conneries ». Lors des prestations TV du groupe pour promouvoir le disque, il apparaîtra avec un masque sur son visage.
Enregistrement
Les périodes d’enregistrement de cet album coïncident avec les diverses configurations de l’album The Gold Experience, toutefois les deux projets sont complètement distincts bien qu’ils utilisent en grande partie les mêmes musiciens. La différence s’effectue notamment par le fait que les titres sont chantés par Sonny Thompson et non par Prince, bien que ce dernier soit très présent sur l’ensemble du disque.
L’album Exodus a été enregistré en deux phases distinctes, qui ont permis en convergeant de constituer l’album final. La première série de sessions studio pour cet album a eu lieu dès le mois de mai 1994. Si Prince est venu avec les idées pour la plupart des morceaux, les titres pouvaient aussi provenir de jams utilisés lors des répétitions.
Une version de travail de l’album est assemblée le 19 juin 1994. A ce stade, l’album ne comporte que six morceaux mais déjà beaucoup de « segues », des passages parlés humoristiques et utilisés pour lier entre eux les morceaux. Les versions présentes dans cette configuration seront parfois retravaillées pour l’album final.
Cette version de l’album contient un titre qui ne sera pas retenu pour l’album final : It Takes 3. Un autre titre issu de ces sessions, Slave 2 The System, ne fut pas retenu pour cette configuration.
Version compilée le 19 juin 1994
- NPG Bum Rush The Ship (segue)
- The Exodus Has Begun
- NPG Operator (segue)
- Get Wild
- Sonny Turns The TV Off (segue)
- Count The Days
- DJ Gets Jumped (segue)
- New Power Soul
- DJ Seduces Sonny (segue)
- It Takes 3
- Rain (segue)
- Hallucination Rain
- Spooky Soup (segue)
Les sessions reprirent à la fin de l’année 1994, où toute une série de nouveaux titres sont enregistrés, ainsi que de nouveaux « segues » : Acknowledge Me, Super Hero, Outa-Space, Love… Thy Will Be Done, Funky, Proud Mary et Somebody’s Somebody, ainsi que Mad et Funky Design. Beaucoup de ces titres furent joués en live dans les concerts de cette époque.
Une nouvelle configuration de l’album est compilée le 2 décembre 1994.
Version compilée le 2 décembre 1994
- NPG Operator (segue)
- Get Wild
- Slave – Acknowledge Me (NPG Version)
- Super Hero
- Count (segue)
- Count The Days
- Sonny Segue (segue)
- DJ Gets Jumped (segue)
- New Power Soul
- Mad
- Love… Thy Will Be Done
- Funky
- Proud Mary
- NPG Bum Rush The Ship (segue)
- The Exodus Has Begun
- Funky Design
Dans cette version, on constate que l’ordre des morceaux est complètement réarrangé, et plusieurs nouveautés. Le titre initialement enregistré en mai, Slave 2 The System (ici appelé uniquement Slave) est intégré à l’album et enchaîné avec le titre Ackowledge Me. Ensuite, Super Hero est un titre qui a déjà une histoire discographique : Prince avait offert ce titre au groupe Earth, Wind & Fire, qui l’a fait paraître sur leur album Millenium, en 1993. Ensuite ce titre réenregistré par les NPG mais avec Fred Steele en voix principale a été utilisé sur la bande originale du film Blankman (une parodie de film de super héros justement). La version incluse dans cette configuration de l’album Exodus est chantée par Sonny et s’étend en longueur, intégrant un autre titre instrumental, Outa Space, dans son coda.
Il est intéressant de constater que l’album intègre plusieurs autres reprises : Love… Thy Will be Done, déjà édité par Martika en 1991, Funky qui date de 1970 par les Chamber Brothers, et Proud Mary qui date de 1969 par Creedence Clearwater Revival, et rendu célèbre aussi par Ike & Tina Turner.
Il est difficile de dire pour quelle raison cette configuration n’a pas abouti à l’album final. Peut-être à cause des droits difficiles à obtenir pour les reprises. Ou alors parce que le projet s’est tout simplement recentré sur un album de titres originaux. En tous cas, juste après la réalisation de cette configuration, de nouveaux titres sont enregistrés en décembre 1994 et janvier 1995 : The Good Life, Big Fun, Return Of The Bump Squad et Cherry, Cherry. Il est à noter que ces dernières sessions n’intègrent pas Michael Bland à la batterie, et laissent une place progressive à Kirk Johnson pour les programmations de batterie. Le saxophoniste légendaire de Prince, Eric Leeds, a également participé à ces sessions.
L’album final sera constitué d’un mélange des deux configurations ci dessus, ainsi que les autres titres enregistrés en dernier lieu.
Éditions

L’album Exodus est paru sous trois formes : CD, K7 et LP, sous licence NPG Records et distribué par Edel uniquement en Europe et en Australie. L’unique pressage vinyle, fabriqué en Allemagne, est devenu rarissime. Il s’échange aujourd’hui pour plusieurs centaines d’euros. Une autre édition collector est un CD proposée dans une boite en métal ronde.
Il est à noter que Prince a proposé la distribution de l’album Exodus à Warner pour les États-Unis. Les discussions étaient bien avancées, à tel point que Warner a pu éditer et distribuer un maxi de The Good Life sur le marché américain. Malheureusement, le projet d’éditer Exodus aux États-Unis a capoté après que Prince ait ouvertement critiqué la Warner dans une interview, alors qu’il avait conclu avec les nouveaux dirigeants une sorte de pacte de non agression mutuelle.
Side A :
- NPG Operator Intro (0:33)
- Get Wild (4:33)
- Segue (0:37)
- DJ Gets Jumped (0:22)
- New Power Soul (4:09)
- DJ Seduces Sonny (0:38)
- Segue (0:42)
- Count The Days (3:24)
- The Good Life (5:48)
- Cherry Cherry (4:44)
- Segue (0:18)
- Return Of The Bump Squad (7:19)
Side B :
- Mashed Potato Girl Intro (0:20)
- Segue (3:00)
- Big Fun (7:26)
- New Power Day (3:48)
- Segue (0:14)
- Hallucination Rain (5:48)
- NPG Bum Rush The Ship (1:40)
- The Exodus Has Begun (10:05)
- Outro (0:35)
Singles

L’album Exodus a donné lieu à trois singles principaux. Le premier, Get Wild, est d’abord paru dans une forme simple (The Single) avec trois titres avant d’être édité en maxi single (The Wild Experience) avec des remixes.
Le maxi vinyle de Get Wild – the single a la particularité suivante : sa face A se joue du centre vers l’extérieur. Il contient en face B le titre Beautiful Girl qui est une n-ième variation du titre The Most Beautiful Girl In The World, cette fois sous forme instrumentale portée par le saxophoniste Eric Leeds.
- Get Wild (single mix) (4:35)
- Beautiful Girl (4:39)
- Hallucination Rain (5:52)

Parmi les autres éditions de ce single, on notera le pressage allemand promotionnel destiné aux radios, et comportant la version Get Wild (Money Maker Mix) (Radio Edit) qui n’existe que sur ce disque. Le CD de cette édition est également un picture disc.
La déclinaison en « maxi-single » de Get Wild comporte six versions du titre :
- Get Wild (Club Mix) 5:04
- Get Wild (Money Maker) 6:01
- Get Wild 4:33
- Get Wild (Get Wild In The House) 6:14
- Get Wild (Kirky J’s Get Wild) Remix 6:38
- Get Wild (Money Maker Funky Jazz Mix) 6:20

Le second single est The Good Life. Comme son prédécesseur, il est d’abord paru en single simple avec deux titres, avant d’être édité en maxi avec des remixes. Certains d’entre eux revisitent complètement la chanson et sont davantage des déclinaisons que de simples remixes. Il existe plusieurs configurations selon les éditions et les pays. Les éditions les plus complètes comportent les titres suivants :
- The Good Life (Platinum People Edit) 4:12
- The Good Life (Platinum People Mix) 6:40
- The Good Life (Dancing Divaz Mix) 6:40
- The Good Life (Bullets Go Bang Remix) 5:14
- The Good Life (Big City Remix) 5:05
- The Good Life (Album Version) 5:48

Un maxi combiné de The Good Life et de Get Wild est paru aux États-Unis. Prince est entré en négociations avec la Warner pour distribuer l’album Exodus, mais les discussions ont tourné court et l’album n’est finalement jamais paru outre-Atlantique. Entre temps, un maxi single fut tout de même édité et il fut historiquement le premier disque à comporter à la fois le label NPG Records et le logo Warner. Ce qui démontrait une forme d’acceptation par Warner de l’existence de NPG Records.
Un titre inédit, Free The Music, est présent sur l’édition US. Il s’agit d’une présentation des principaux titres de l’album sur un beat linéaire. Prince avait déjà utilisé ce concept à l’époque de Love Symbol, dont les singles comportaient le morceau 2 Whom It May Concern.
Contenu de l’édition US commerciale de The Good Life :
- The Good Life (Album Version) 5:48
- The Good Life (Bullets Go Bang Remix) 5:14
- The Good Life (Big City Remix) 5:05
- Free The Music 1:47
- Get Wild (Get Wild In The House remix) 6:14
- Get Wild (Club Mix) 5:42
Enfin, Count The Days est le troisième single. C’est une sortie plus modeste que les deux précédentes, uniquement en CD et en K7 single.

Contenu du single Count The Days :
- Count The Days (Edit) 3:28
- Count The Days (Album Version) 3:25
- New Power Soul 4:10
Analyse
A l’instar de l’album Gold Nigga, Exodus revient complètement dans la musique black, laissant de côté l’aspect hip-hop du premier album des NPG. Le disque fait constamment référence (sans toutefois l’admettre ouvertement) à la galaxie P-Funk, notamment par les délires galactiques dans les segues, jusqu’au design de la pochette qui rappelle les personnages dessinés que l’on trouve sur les albums de George Clinton. L’album contient une musique souvent ambitieuse, dense, sur des morceaux inspirés et recherchés, ou qui forcent à l’interrogation.
D’un point de vue vocal, Sonny Thompson assure le job correctement mais sa voix est sans grand relief, ce qui dessert un peu les morceaux. Prince, qui est crédité sur le disque comme Tora Tora, pour « les voix, la double basse et d’autres conneries », est présent pratiquement partout.
Au lieu du son rond et organique de Gold Nigga, l’album Exodus laisse paraître un son plus digital : la batterie est souvent électronique, et les samples sont beaucoup utilisés pour des instruments acoustiques et une partie des voix, ce qui est original. Les cuivres participent de façon assez soutenue mais sont moins proéminents que sur les sorties précédentes.
L’album est composé de neuf morceaux véritables et de nombreux « segue ». Comme sur l’album Love Symbol, on a l’impression que ces passages parlés (ou joués comme des scène de théâtre) veulent raconter une histoire, mais leur signification est trop confuse pour qu’on en trouve réellement le sens. Les voix sont difficilement identifiables, il est donc compliqué de comprendre qui parle avec qui. Ces segues contribuent à une ambiance un peu machiste, faite de blagues entre potes (qui ne font rire qu’eux), de références à la NBA, et même d’un aspect un peu violent (à prendre au second degré toutefois) assez inhabituel chez Prince. Par exemple, dans un des segues, Sonny n’hésite pas à tirer à la carabine dans sa TV pour l’éteindre. Tout ceci est accentué par le fait que le groupe utilise de nombreux jurons tout au long du disque, de « motherfucker » à « my ass » en passant par « ain’t that a bitch ». Pour autant on est plus ici dans le domaine de l’humour façon « funk » à la George Clinton que véritablement dans l’ambiance « bad boys » du hip-hop de la rue.
Comme Gold Nigga, Exodus est un album laissant la part belle à la fête, proposant une musique joyeuse et dotée de nombreux artifices dont des voix multipliées et trafiquées, rappelant là aussi le travail de George Clinton et ses nombreux vocalistes.
D’entrée de jeu, Get Wild propose un funk dense et drivé à la basse, un peu dans le style de My Name Is Prince, et il fut le premier single extrait de l’album (il est paru aussi sur la BO du film Prêt-à-Porter, dans une version légèrement différente). New Power Soul est un instrumental qui rejoint le style de ce que l’on connaissait sur Gold Nigga.
Count The Days est assez particulière, musicalement il s’agit d’une ballade à la guitare électro-acoustique, mais les paroles semblent vouloir évoquer une vengeance par arme à feu, le narrateur « comptant les jours » jusqu’au moment où il parviendra à ses fins, à savoir éliminer son adversaire. Ceci dit, il n’est pas certain que le titre soit à prendre au premier degré, mais plutôt sur le ton de l’humour. Dans la série étrangeté, on trouve aussi Cherry Cherry, une autre ballade qui raconte une histoire bien étrange. On ne sait pas quel est le niveau de vérité sur cette chanson, qui pourrait être inspirée d’une histoire vécue par Sonny T quand il était jeune. Il s’agit d’une histoire portant sur un trio amoureux : Sonny T, Cherry, et le boyfriend de cette dernière, nommé Wilbur. Sonny finit par épouser Cherry, après qu’elle l’ait entretenu quelque temps avec l’argent de Wilbur. Ce dernier appelle Cherry au téléphone et l’insulte copieusement et demanda à ce que Sonny quitte Cherry. Au lieu de cela, Sonny achète un Colt 45 pour se débarrasser de Wilbur, mais en arrivant sur place il trouve la mère de Cherry en train de pleurer, car Cherry vient de se suicider. Il n’y a aucun autre élément dans l’album susceptible d’expliquer le contexte de ce morceau.
L’album se termine aussi par deux morceaux assez singuliers. Hallucination Rain est, comme son nom l’indique, une invitation à un voyage hypnotique engagé après que Sonny ait dégusté une soupe qui ne ressemble pas à celle de d’habitude. L’ambiance hallucinatoire est renforcée par la voix de plus en plus aérienne de Sonny et la performance au violon électrique de David Bauder, un membre de l’ensemble philharmonique de Los Angeles, que Prince avait rencontré peu avant et qui a été invité à Paisley Park pour enregistrer sa performance.
The Exodus Has Begun est un long morceau funk mid-tempo, soutenu par un rythme de cuivres, avec plusieurs voix trafiquées, et dans lequel Prince (qui chante en lead ou en duo avec Sonny) conduit les « frères et soeurs » à un « exode » vers quelque chose qu’on imagine être le « New Power Soul » de la musique libre, mais qui serait aussi une société meilleure et plus équilibrée. Argumentant que « on ne pleure pas, on ne meurt pas, on se multiplie », le morceau cite aussi plusieurs autres titres comme Love Sign, Days Of Wild, ou Children Of The Sun, ainsi que Get Satisfied (de George Clinton).
Enfin, The Good Life, Big Fun et Return Of The Bump Squad sont des jams funk de facture plus classique. The Good Life est un autre morceau semi-autobiographique, où Sonny se rappelle la « dolce vita »de ses jeunes années, tandis que Big Fun est plus axé sur la jouissance sexuelle, et enfin Return Of The Bump Squad parle d’un effet de groupe.
A noter aussi que dès l’intro de cet album, Prince évoque la possibilité de distribuer sa musique directement auprès des fans, à travers le téléchargement sur internet. Si ce sujet avait déjà été évoqué auparavant (dans Johnny sur Gold Nigga, il est dit à un moment : « www NPG, coming 2 u directly ») les choses se précisent deux ans après. A cette époque, s’il est techniquement possible de télécharger des albums via des liaisons par câble ou à haut débit dans certaines institutions (entreprises, universités, etc) mais il faut ensuite les graver sur des CD ou recopier les fichiers sur un disque dur ce qui n’est pas donné à tout le monde. Pour le grand public, on en est encore très largement aux connexions par modem 56k, l’ADSL étant en phase d’expérimentation. Mais en affichant cette volonté, Prince est l’un des pionniers à vouloir s’affranchir des maisons de disques et à vouloir fournir sa musique directement.
Au final, Exodus est un album qui ressemble plus à un projet « entre potes musiciens », fait pour se faire plaisir, et qui satisfait certainement une partie de l’auditoire très axé sur le funk. Mais il est le premier véritable album complet à paraître sous le label NPG Records, et pose les jalons d’une distribution libre et indépendante de la musique.
Critiques
Exodus fut plutôt bien reçu par la critique, malgré le fait que ce ne soit pas Prince qui chante. Cependant, le concept général de l’album, le son funky, l’humour distillé au fil des « segues », ont plutôt fait mouche. En éliminant le côté hip-hop et en se recentrant sur de la musique plus « instrumentale », Exodus a rencontré un public de passionnés.
Performances commerciales
Exodus n’est sorti que dans certains pays d’Europe. De ce fait, ses ventes sont modestes et difficilement quantifiables. Bien que plutôt bien accueilli, Il n’a été certifié dans aucun pays. Il a toutefois été classé n°11 dans le Gallup Chart, en Grande Bretagne.
Héritage
Étant principalement un projet commun entre Prince et Sonny T, Exodus a été considérablement interprété durant les années de sa conception. En 1996, Prince se sépare de ce groupe et les titres qui composent ce disque ont été très peu rejoués ensuite. Il est possible également que l’aspect « bad boys », avec jurons et blagues de potaches, ne correspondait plus au Prince ultérieur.
2 réponses
Merci pour cette chronique ! Exodus, malgré les segues qui peuvent le rendre indigeste, est un album à ne pas mésestimer : les compositions sont de haute volée, très inspirées avec une production détaillée et riche. Assurément l’un des side projects les plus intéressants de Prince. (Pour info et ceux qui fréquente/fréquentaient Schkopi, je suis le membre Moi).
Merci « Moi » pour ton message. Je suis d’accord c’est un album très funky et si l’on fait abstraction des segues il devient encore meilleur. Get Wild !